Cy Twombly, Centre Pompidou, Paris, jusqu’au 24 avril 2017.
Cy Twombly émeut et émouvra toujours. Au plus profond de nous. Au plus profond de l’intime. Ses tracés, ses gestes, ses griffures, ses lancées assaillent notre regard et nous offrent le plus pur jaillissement de l’être. La beauté à l’état pure.
Texte écrit à l’occasion de l’exposition réalisée par Cy Twombly à la Fondation Lambert au moment de la mort de l’artiste en 2011.
« Le jardin mécréant dans ses limites forcées, exhalait des parfums onctueux, charnels, légèrement putrides, comme ces liquides aromatiques que distillent les reliques de certaines saintes ; les œillets couvraient de leur odeur poivrée l’odeur protocolaire des roses, l’odeur huileuse des magnolias qui s’alourdissaient dans les coins. En profondeur, on reconnaissait encore la fraîcheur de la menthe mêlée à la douceur enfantine de la cassie, aux fragrances pâtissières du myrte. Par-dessus le mur, le verger déversait dans le jardin la senteur d’alcôve des premières fleurs d’oranger ». Giuseppe Tomasi di Lampedusa, « Le Guépard », Seuil ;
« Si c’était cette notion du temps incorporé, des années passées non séparées de nous, que j’avais maintenant l’intention de mettre si fort en relief, c’est qu’à ce moment même, dans l’Hôtel du prince de Guermantes, ce bruit des pas de mes parents reconduisant M. Swann, ce tintement rebondissant, ferrugineux, intarissable, criard et frais de la petite sonnette qui m’annonçait enfin que M. Swann était parti et que maman allait monter, je les entendis encore, je les entendis eux-mêmes, eux pourtant situés si loin dans le passé », Marcel Proust, « Le temps retrouvé », Gallimard.
Il est des expositions rares, inouïes, inoubliables. Il est des expositions comme des rencontres. Comme un parfum. Au souvenir inaltérable et intense. Heureux. Extraordinaire. Epanouissant. Parcourir l’audacieuse manifestation « Le temps retrouvé » de la Collection Lambert en Avignon (1) réalisée à quatre mains par Eric Mézil et Cy Twombly apparaît aussi exaltant intellectuellement, scientifiquement qu’émotionnellement. Un tel ensemble d’œuvres d’exception enrichi par une proposition esthétique n’empêche pas les larmes aux yeux. Cy Twombly, Lion d’or de la Biennale de Venise en 2001, emportait dans son univers raffiné et grandiose. Quelques jours après le début de l’exposition, le 5 juillet 2011 (2), on le pleurait. Reste son œuvre. Cette aventure unique, qui, par bonheur, se poursuivra en Avignon jusqu’au 20 novembre et à partir du premier février, une centaine de photographies seront exposées au BOZAR de Bruxelles (3).
A « La Recherche de l’absolu » (4). « Si cette exposition hisse définitivement Cy Twombly parmi les plus grands photographes depuis la naissance des premiers clichés au milieu du XIXème siècle » (5), elle montre aussi qu’elle se place dans son travail à l’égal de tout ce qu’il a crée. Car ce « Temps retrouvé », dilaté entre 1951 et 2011 demeure soluble dans l’énergie de sa vie et de son œuvre. De cette œuvre unique qui naît au cœur de la plus grande université américaine, le Black Mountain College (6) où il se noue d’amitié avec les immémorables John Cage, Robert Rauschenberg, Robert Motherwell, Merce Cunningham…Une jeunesse mouvante, si douée et tellement incontrôlable… En 1951, à 24 ans, en pleines études, Cy Twombly, déjà jusqu’auboutiste, regarde vers l’Europe, lâche les courants dominants américains, décline tous les « ismes » et réalise avec son ami Rauschenberg son premier voyage initiatique sur les pas de Matisse au Maroc, pour s’installer définitivement à Rome en 1957. Toujours tourné vers le passé pour mieux inventer l’avenir, toujours curieux de l’histoire pour mieux créer son propre langage, l’artiste américain n’en finira pas de s’abreuver aussi bien des cultures classiques que des cultures les plus archaïques. Celles où l’homme laisse sa trace. Son humanité. Intemporelle. Celle qui articule les vides et les pleins du monde. Et voilà qu’il « fait signe ». A jamais. Et il multiplie, tout au long de sa vie, suivant ses influences, suivant ses impulsions et ses préméditations, en virtuose, les moyens les plus élémentaires, d’une élégance virgilienne aux « graffitis voyous » (7) en passant par les griffures, les jaillissements de la matière, les collages, pour témoigner, comme l’exprime Gaétan Picon de « l’admirable tremblement du temps » (8).
Ce « Temps retrouvé »…hommage si proustien à Vuillard, Bonnard et Degas qu’il aimait tant. « Temps perdu » qui vacille aussi dans ses photographies, près de 120, dévoilées pour la première fois en France alors qu’il les réalise depuis ses débuts en 1951, c’est-à-dire depuis 60 ans. Mais à l’instar de ses peintures et de ses sculptures, ce volet moins connu voire ignoré de ce Jupiter solitaire et érudit a retenu l’attention des critiques et des collectionneurs que très récemment, depuis une bonne décennie. Ne l’oublions pas, le sous-titre de la manifestation est « Cy Twombly photographe et artistes invités ». Le patriarche s’improvisait pour la seule et unique fois commissaire de l’exposition avec le directeur de la Collection Lambert, Eric Mézil, pour convier sa « dream list » comme il l’appelait, avec une sélection d’œuvres patrimoniales et contemporaines, de peintres, photographes, plasticiens, cinéastes, dont on pourrait croire le voisinage insolite. Mais bien au contraire, ce mélange imposant et apparemment hétéroclite donne les clés de l’œuvre de à la fois si touchante, affolante et si raffinée, si cultivée de Cy Twombly. « Cette exposition peut être lue comme une page de littérature : elle tient de l’autobiographie, fiction de soi et vérité intérieure, du musée imaginaire et de la construction onirique, du manifeste poétique alliant l’hommage, la gaie révérence aux illustres héritages, à la gravité, la ferveur, parfois le vertige face aux œuvres élues de ses contemporains, proches et amis, dont la mise en abîme relance au présent le dialogue secret que tout grand artiste entretient avec les vivants, avec les morts »(9). Une exposition pour la mémoire.
Plus qu’une simple manifestation, donc. Et la très bonne idée de la présenter en deux volets. De consacrer une salle pratiquement à chaque artiste. Le premier parcours dans les étages, consacré à près d’une centaine d’œuvres des artistes élus. Le second consacré exclusivement, dans les grandes salles majestueuses du rez-de-chaussée, à l’œuvre photographique du Maître. Et les surprises s’accumulent. Les audaces ses succèdent. Les chef-d’œuvres s’enchaînent. L’œil s’éblouit à l’arrivée de chaque salle. Et en dépit de leur étonnante disparité esthétique, elles se répondent toutes entre elles. Fil rouge. Car ici, la photographie est « folle » selon Roland Barthes : « folle si ce réalisme est absolu, et, si l’on peut dire, originel, faisant revenir à la conscience amoureuse et effrayée la lettre même du Temps : mouvement proprement révulsif, qui retourne le cours de la chose, et que j’appellerai pour finir « l’extase » photographique » (10). Fil rouge d’une photographie « folle » dont chaque œuvre tisse des liens subtils étranges et secrets entre-elles et celles de Twombly, l’esthète, qui attend, timide et pas si sage, en fin de parcours. Rien n’est laissé au hasard. Ni le travail infatigable de retouche et de collage de Rodin (11) à l’instar des pratiques du maître des écritures, ni le jardin idéal et sépulcral de Douglas Gordon (12) lui rappelant les doux moments passés dans celui d’Yvon Lambert, ni Brancusi (13) qui comme Twombly tournait et retournait autour de l’œuvre en la photographiant pour mieux en saisir l’essence, ni cette célèbre photographie de Muybridge offerte par Rauschenberg alors qu’ils étaient tous deux en pleine étude du mouvement, encore moins cette série de Sol Le Witt (14) captant des dizaines d’images de la maison qu’il va quitter et qu’il veut préserver de la disparition et de la ruine… Et voici trois Sugimoto (15), démesurés, innommables, où se confondent dans l’œil mouillé de la pellicule, l’évanouissement du ciel et de la mer de Méditerranée. Un peu plus loin, ce film unique et magnifique qui garde si précieusement la quotidienneté des grands peintres comme ici Degas, Renoir, Monet ou Rodin, les idoles… Et bien sûr Sally Mann (16), l’amie chère, « la plus grande portraitiste américaine d’aujourd’hui» selon Twombly à laquelle est consacrée toute une immense salle pour ses somptueuses photographies de ravissement et d’effroi, qui lui rappellent comme l’installation si subtile et si merveilleusement lente de Claerbout (17), sa Virginie natale. Et il faudrait encore mentionner les si précieuses photographies de Cézanne, les natures mortes de Gisèle Freund, le portrait de Baudelaire par Carjat, les enfants de Vuillard prenant leur goûter, les portraits de famille de Bonnard et Maurice Denis, la folie photographique de Lartigue, la réalité terrible de Diane Arbus… Le tout dans une odeur de vie et de mort de cette mémoire d’un artiste perpétuellement à l’écoute de son environnement.
« Un art qui chante le divin sans avoir à croire en Dieu » ( Henri Michaux). Cy Twombly a toujours brouillé les pistes, de Pollock à Paul Klee en passant par la fenêtre d’Alberti au rectangle minimaliste. Et le voilà présent dans les salles monumentales de la Collection Lambert. Désirée la lumière naturelle de la Provence. Désirés les bananiers dans le jardin si cher. Parce que Twombly aimait tant ce lieu si loin du cubisme obstrué d’un musée américain, ce lieu enchanteur qui lui ressemblait tant, il lui a offert la présentation de son œuvre la plus rare. Dans les quatre grandes salles qui lui sont consacrées, finis les grands formats de ses idoles et amis qui emportaient tout de suite loin dans les sphères de la beauté et de la contemplation. Ici place au polaroid agrandi sur tirage sur papier qui a toujours été l’instrument de prédilection de l’artiste depuis les années 60 (18). Il faut donc aller vers l’œuvre. S’approcher. Se laisser séduire doucement par ces longues enfilades d’images posées les unes à côté des autres. Twombly, dans sa pratique photographique ne donne rien. Il laisse, par ce petit format, tout découvrir. Images aux couleurs souvent passées, comme délavées ou d’une intensité flamboyante Aux côtés de ses masses griffonnées, de ces ovoïdes spermatiques, de ses barbouillages si séduisant et immenses a toujours coexisté cette discipline. En effet, dès 1951, il étudie la photographie avec Hazel-Frieda Larsen, utilise le sténopé… L’exposition commence par des sujets chronologiques pour devenir thématiques. Et elle débute par sa première série si rare d’images réalisées au Black Mountain College en 1951 (19) de natures mortes proches des plus beaux Morandi. Suivent les photographies d’ateliers, celui qu’il partage à New York avec Rauschenberg (20), images dont on n’a plus d‘autres traces comme celles des amis de jeunesse immortalisés à jamais dans leur vie d’insouciance et de bohême. Puis apparaissent les exceptionnelles clichés où l’on découvre l’atmosphère sobre et contemplative de sa maison de Bassano in Taverina au nord de Rome (21). Twombly emporte dans son univers romain. Tapisseries et musique de Wagner. Dans cette planète de dandy viscontien qui ne l’a jamais quittée. Et voici son lourd lit à baldaquin d’une rigueur quasi cubiste, les enfilades de pièces sombre où se découvrent les nombreux bustes romains. Partout l’artiste entrouvre la porte pour dévoiler une lumière rare, un objet précieux, des livres. Cadrages magnifiques qui entraînent le regard. Apparaissent tout à coup comme un éblouissement, encore, les merveilleuses roses et pivoines (22). Plongées dans la couleur sans fin. Recherche picturale intense. Souvenir extrême des Nymphéas de Monet. Flou recherché d’une poésie intemporelle et surnaturelle. Zoom encore sur des écorces de citronniers, des écorces d’orange, des tulipes qui se dessèchent d’une beauté à couper le souffle. Nature morte à la Chardin. Peut-être parce que « l’opaque est désir. Plus justement : la rupture de l’opacité, l’ « incorporation emblématique » des figures, ou volume du sens dans son épaisseur, s’indiquant en tant que « désir », c’est-à-dire turbulence, fièvre, détresse, manque… » (23). Et voilà l’atelier (24), clichés peut-être les moins forts sauf peut être les merveilleux gros plans de ses œuvres simplement accrochées au plafond d’un mur. Immersion dans l’émeraude cette fois qui rappelle la sublime exposition de la Tate Modern de Londres (25). Miracle par contre d’images minimalistes presque conceptuelles d’objets comme ses pinceaux. Ou ses pantoufles (26). Véritable portrait de l’artiste des ses chaussons moirés totalement recouverts de peinture. Et il termine l’exposition comme un dernier hommage à son cher Visconti. Une mort à Venise qui se déroule à Gaeta où il vivait et se rendait tous les jours au bord de la mer (27).
Et tous les recoupements avec les œuvres de la première partie de l’exposition sont apparus. Peu à peu. Mêmes recherches, mêmes thèmes, même monstration de la vie quotidienne, natures mortes, paysages, intérieurs, fleurs, qui deviennent des vanités intemporelles qui frôlent l’épaule de Vermeer ou Pieter Claesz. Si l’œuvre photographique reste plus inégale que ses dessins, peintures et sculptures, elles donnent un aperçu précieux du monde dans lequel Cy Twombly a vécu et crée des œuvres si singulières. Elle fonctionne comme ce « cinématographe intérieur » où l’œil s’enfonce, s’abîme et suit lentement le travelling du maître avec une sensualité charnelle ou une impatience retenue en référence à « l’image-mouvement et l’image-temps » de Gilles Deleuze (28). Cette exposition née dans la jubilation pour mieux comprendre et dévoiler l’oeuvre unique de Twombly qui renouvelle à sa manière la photographie contemporaine entre quotidienneté et influences multiples et si hautes d’inspiration, se métamorphose depuis le 5 juillet en hommage. Le plus bel hommage, les plus beaux secrets qu’il pouvait nous donner. Anne Kerner
Article paru dans le numéro de La revue Ligéia en novembre-decembre-janvier 2011-2012
GAGOSIAN GALLERY PARIS, 4, rue de Ponthieu, 75 008 Paris.
Jusqu’au 18.02.2017.
CENTRE POMPIDOU, Paris,
Jusqu’au 24.04.2017.
BOZAR de Bruxelles« Cy Twombly, « Photographs, 1951-2010 », Bozar, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
Du 01/02/12 au 29/04/12.
(1) « Le temps retrouvé. Cy Twombly photographe & artistes invités », Collection Lambert en Avignon, musée d’art contemporain, 5, rue Violette, 84000 Avignon. 3304 Tél. : 33 (0) 4 90 16 56 20. www.collectionlambert.com.
Jusqu’au 20 novembre 2011
(2) Cy Twombly est décédé le mardi 5 juillet 2011 dans un hôpital de Rome à la suite d’un cancer à l’âge de 83 ans. Anne Kerner.
Images : Ci-dessus, Cy twombly, Interior, 1980, Rome, Courtesy Schimer/Mosel
(3) « Cy Twombly ; Photographs, 1951-2010, Bozar, Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, 23, rue Ravenstein, 1000 Bruxelles. Tél. : 02 507 82 00. www.bozar.be. Du 1er février au 29 avril 2012.
(4) « Aussi ce titre paraît-il plus heureux que celui de « La Recherche de l’Absolu », de Balzac, qui annonce trompeusement une étude philosophique et risque de détourner les lecteurs d’aborder une des intrigues les plus romanesques de « La Comédie humaine », in Proust, « Le Temps retrouvé », Gallimard, préface,page 1. ).
(5) « « Saluons sa proposition jubilatoire et riche d’enseignement puisqu’elle hisse aujourd’hui la photographie à la place qu’elle mérite : s’inscrivant enfin parmi les plus grands depuis la naissance des premiers clichés au milieu du XIXème siècle, elle rappelle la lanterne magique que Marcel Proust décrivait dans les premières pages de « La Recherche du temps perdu »… », in Eric Mézil, « Le Temps retrouvé. Cy Twombly photographe & artistes invités », catalogue de l’exposition, Actes Sud, p.16.
(6) Le Black Mountain College fut une université expérimentale fondée en 1933 près d’Asheville en Caroline du Nord aux Etats-Unis. Elle cessa son activité en 1957.
(7) Simon Schama, « Cy Twombly », in « Cy Twombly, Cinquante années de dessins », Gallimard, p.28.
(8) Gaétan Picon, in Alfred Pacquement, Préface, « Cy Twombly, Cinquante années de dessins », p.13.
(9) Anne-Marie Garat in « Le temps retrouvé . Cy Twombly & artistes invités », catalogue de l’exposition, , Actes Sud, p.26.
(10) Roland Barthes in « La Chambre claire », œuvres complètes, Seuil, p, 885.
(11) Jacques-Ernest Bulloz, « Muse pour le monument à Whisler dans l’atelier », vers 1910, in « Le temps retrouvé », Actes Sud, p. 51.
(12) Douglas Gordon, in « Le Temps retrouvé », Actes Sud, p.13.
(13) Constantin Brancusi in « Le Temps retrouvé », Actes Sud, p. 88.
(14) Sol Le Witt, « Autobiographie, 1980 », in « Le Temps retrouvé », Actes Sud, p. 94.
(15) Hiroshi Sugimoto, « Aegean Sea, 1990 », in « Le Temps retrouvé », Actes Sud, p. 146.
(16) Sally Mann « Untitled, Kudzu, 1996 », in « Le temps retrouvé », Actes Sud, p. 132.
(17) David Claerbout, « Rocking Chair, 2003 », in « Le Temps retrouvé », Acyes Sud, p. 143.
(18) La première exposition de polaroids eut lieu à New York en 1963 avec une exposition de Jacques-Henri Lartigue. .
(19) Cy Twombly, « Still Life,BlackMoutainCollege, 1951 », in « Le Temps retrouvé », Actes Sud, pp. 56-57.
(20), Cy Twombly, “Robert Rauschenberg combine material, Fulton ST Studio, NYC, 1954”, in “Le Temps retrouvé, Actes Sud, pp. 64-67.
(21) Cy Twombly, « Interior (Picasso), Bassano in Taverina, 1985 », in “le Temps retrouvé”, Actes Sud, pp.82-83..
(22) Cy Twombly, “Roses, Gaeta, 2004”, in “Le Temps retrouvé”, Actes Sud, pp. 106-107.
(23) Jacques Dupin in « L’espace autrement dit », Galilée, p.13.
(24) Cy Twombly, « Unfinished Painting,Gaeta, 2006 », in « Le Temps retrouvé », Actes Sud, p.161.
(25) “Cy Twombly”, Tate Modern, du 19 juin au 14 septembre 2008.
(26) Cy Twombly, « The Artist’s Shoes, Lexington, 2002 », in Le Temps retrouvé », Actes Sud, p. 173.
(27) Cy Twombly, « Miramare, Gaeta, 2005 », in “Le Temps retrouvé”, Actes Sud, pp. 180-181.
(28) Eric Mézil in “Le temps retrouvé”, Actes Sud, p.13.