Michel Parmentier, Paris, galerie Jean Fournier, jusqu'au 21/06/14
Michel Parmentier livre une oeuvre austère et saisissante qu’il pousse jusqu’à la dématérialisation.
Après une exposition magistrale présentant les artistes de la galerie avec entre autre Peter Soriano, Pierre Buraglio, Claude Tétot, Claire-Jeanne Jézéquel avec une oeuvre exceptionnelle de Simon Hantaï, la galerie poursuit sa programmation avec une exposition de Michel Parmentier. Ce très bel accrochage rend hommage à l’artiste qui fonda en 1966 le groupe BMPT constitué par Daniel Buren, Olivier Mosset, lui-même et Niele Toroni. Ici, rien que des oeuvres des années 1962 à 1965 composées de son quotidien. Ses toiles insèrent ainsi des journaux et des papiers d’emballage qui se mêlent aux couches picturales très sobres de gris, noir ou blanc. Ici encore, c’est la dégradation qui importe. Et emportera le travail de Parmentier vers un appauvrissement et une dématérialisation de l’oeuvre. Jusqu’à la translucidité des années 1980.
Michel Parmentier, Galerie Jean Fournier, 22, rue du Bac, 75007 Paris. Du 22 mai au 21 juin.
(Images, @Michel Pamentier, courtesy galerie Jean Fournier)