« Je me situe toujours sur la limite entre montrer un objet et l’abstraction pure », explique Valérie Belin.
Depuis plus de 30 ans, la photographe a crée un univers photographique rare et fascinant où le processus de création est sans cesse remis en cause. Travaillant toujours par séries, ses formats éblouissent et s’imposent. Et des objets aux corps, de l’inerte au vivant, elle poursuit la même obsession de la métamorphose. Après ses célèbres «Voitures » (1998), « Bodybuilders » (1999), « Black Womens » (2006) et « Painted Ladies » (2017), celle qui a été de nombreuses foi primée et dont les oeuvres font partie de plus grandes collections dans le monde, présente « Réflections », une série consacré aux petits théâtres urbains que sont les vitrines.