Du 6 au 30 novembre 2025, le festival PhotoSaintGermain, dirigé par Aurélia Marcadier, illumine le quartier emblématique de Saint-Germain-des-Prés. Cette 14e édition propose un parcours gratuit à travers des expositions dans des musées, centres culturels, galeries et librairies de la rive gauche. Avec une programmation éclectique et pointue, le festival présente des expositions originales et des projets inédits. En parallèle, un programme de rencontres, projections et visites d’ateliers rassemble artistes, collectionneurs et professionnels du milieu. Ne manquez pas cette célébration de la création photographique !
– Joie et refuge, Artistes de la galerie Teleport. Cette exposition collective au Centre Tchèque de Paris, propose une immersion dans l’univers de la jeune génération de photographes tchèques, en mettant en lumière la richesse de leurs pratiques et la diversité de leurs regards. Refusant toute thématique ou forme préétablie, le projet revendique avant tout une célébration de la pluralité des approches contemporaines.
– Les attaches, Anne‐Lise Broyer Commissariat Lucie Moriceau‐Chastagner. L’artiste récompensée par le prix Niépce‐Gens d’Images 2024 et première lauréate de la résidence photographique du musée de l’Armée, s’est immergée dans la richesse des collections. Des incursions géographiques l’ont également menée de la clairière du Mont‐Valérien aux paysages meurtris de Verdun ou de ceux de la résistance. Dans ce temps de création in situ et hors‐les‐murs, elle a conçu Les attaches, un récit poétique entre roman et expérimentation, dans un maillage du temps allant d’hier à nos jours pour restituer l’intérieur d’une expérience de l’engagement.
– On est là, Marion Poussier en regard avec les travaux des étudiant·e·s. Cette année 2025 pour débuter le partenariat avec le festival, la galerie de l’École nationale supérieure d’architecture Paris‐Malaquais – PSL est heureuse d’accueillir une sélection d’images de Marion Poussier issue de sa série On est là. réalisée dans le cadre de la commande des Regards du Grand Paris initiée par le Cnap et les Ateliers Médicis. Dans cette série Marion Poussier explore les berges du canal Saint‐Denis, territoire en pleine transformation. Dans ces espaces en cours de rationalisation, certaines formes de vies résistent et s’opposent aux usages à venir. Des corps s’affirment dans leur singularité et des gestes persistent, comme un droit à s’approprier les lieux.
– Charlotte Bovy, Amélie Chassary et Thomas Dhellemmes proposent dans la galerie d’Emilie du Chalard, une traversée sensible au cœur de la mémoire et de l’héritage familial. Chacun à leur manière, les artistes composent comme des récits intimes, où souvenirs, sensations et impressions s’entrelacent. À partir du médium photographique, ils élaborent de nouvelles narrations, fragiles et fragmentaires. Ces histoires réinventées prennent la forme d’instants suspendus, recomposés dans l’image. Les photographies, parfois aux confins de l’abstraction, brouillent les repères et questionnent la nature même du souvenir. Ce qui semblait familier se fait trouble, poétique, presque onirique. Dans cette zone incertaine, les images ouvrent des possibles plutôt qu’elles ne figent des vérités. Une invitation à ressentir, à se souvenir autrement.
