Pionnier du design démocratique, Philippe Starck invite à un voyage extraordinaire dans son Paris pataphysique !
Paris est pataphysique. « Paris n’est qu’un vaste décor de scène pour un opéra. Et tout cela est, évidemment, une fantaisie », confie Philippe Starck. Accueillis par une statue en cire réalisée pour le musée Grévin et par sa voix, plongez dans les mystères de la capitale avec cette poésie décalée et surréaliste de celui, qui dans sa jeunesse, se cachait dans les parcs ou sous les portes cochères. « Paris m’évoque une harmonie générale qui est de l’élégance. Il y a des proportions, il y a des alignements, il y a des perspectives qui composent une organisation naturelle extrêmement intelligente. Celui qui a réalisé plus de 10 000 créations et qui sans cesse imagine de nouveaux modes de vies, de nouveaux environnements, élu « créateur de l’année » en 1985, vous entraîne d’objets iconiques en objets iconiques. Il vous transporte aussi, d’escale en escale, sous la Tour Eiffel, au bord du canal Saint-Martin, dans le parc de la Villette, au Palais de l’Elysée où il a réalisé en 1983 la chambre un peu effrayante de Danielle Mitterrand et le bureau du Président et celui de Jack Lang, ministre de la culture, comme dans les lieux qu’il a réalisé, la boîte de nuit des Bains-Douches, le Café Costes en 1984, réinvente l’Ecole Nationale supérieure des Arts Décoratifs en 1992, Le Kong en 2003, Le Meurice en 2007, Le Royal Monceau en 2010… « La seule et vraie raison de créer une exposition est de rompre avec l’ennui en parlant d’autre chose », conclut Starck. Bon voyage !