Caroline Corbasson, étoile de la photographie. Interview Anne Kerner.
Formée aux Beaux Arts de Paris et à la Saint-Martin School de Londres, toujours sur le fil de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, la plasticienne, touche à tout de génie, présente sur le stand de la galerie Dilecta, sa toute dernière série de photographie intitulée Upclose. Elle vient de recevoir le Art & Environnement Prize Lee Ufan Arles X Guerlain.
Qu’est ce qui vous a ouvert les yeux à la photographie ?
Je partage ma vie avec le photographe Andrea Montano. C’est surtout à son contact que j’ai développé une vraie sensibilité à ce médium. Il m’a fait découvrir l’histoire de la photographie grâce à son impressionnante collection de livres ! Plus jeune, je suivais des blogs type « journal intime » comme celui de Lina Scheynius que je trouvais fascinant.
Quelle est votre pratique photographique ?
J’ai une approche alternative dans la mesure où je n’utilise quasiment jamais d’appareil photo. J’aime employer des instruments d’observation tels que le microscope, le télescope ou encore le scanner pour créer mes images. Et je fais aussi régulièrement usage de négatifs existants, de documents scientifiques (archives d’astrophysique par exemple).
Quelles oeuvres présentez-vous à Paris Photo ?
J’ai nommé l’ensemble « Upclose » car il invite à s’approcher, à questionner les échelles, à s’immiscer dans l’infini petit et à se projeter dans l’infiniment vaste. Je présente des tirages au charbon direct et des tirages couleur argentiques récents.