De 1945 à 1972, sur les 15 000 artistes actifs à Paris à cette époque, 60 à 65 % d’entre eux sont étrangers. Pour quelles raisons ces artistes sont-ils venus ? Comment leurs œuvres ont-t-elles été marquées par ce changement d’univers ? L’exposition Paris et nulle part ailleurs s’intéresse à 24 artistes de diverses origines (Europe, Afrique, Amérique latine, États-Unis, Asie) dont le travail permet de saisir les enjeux de la migration. Ils s’appellent, entre autre, Shafic Abboud (Liban), Eduardo Arroyo (Espagne), André Cadere (Roumanie), Ahmed Cherkaoui (Maroc), Carlos Cruz-Diez (Vénézuela), Dado (Monténégro), Erró (Islande), Tetsumi Kudo (Japon), Wifredo Lam (Cuba), Julio Le Parc (Argentine), Milvia Maglione (Italie), Roberto Matta (Chili), Joan Mitchell (États-Unis), Véra Molnar (Hongrie), Victor Vasarely (Hongrie), Maria Helena Vieira da Silva (Portugal), Zao Wou-Ki (Chine)…