Juste le corps. Rien que le corps. Et sa perfection. Après les deux extraordinaires expositions consacrées au créateur depuis son décès par la Fondation Azzedine Alaïa, une manifestation fait pour la première fois converser les oeuvres du maître avec celles d’une de ses collections. Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de celle du costumier et couturier hollywoodien pionnier du « Power suit » des années 1940, Gilbert Adrian, dont Monsieur Alaïa possédait plus de 150 pièces ! En regardant le travail des deux hommes, le visiteur comprend mieux la passion du couturier pour son prédécesseur. Ici, une exposition sobre où les silhouette idéales font tourner la tête ! Et dévoilent la taille serrée et des coupes impeccables. Ses constructions sophistiquées et architecturales, sa manière de courber le tissu à volonté, cette même obsession de la technique qui les faisaient passer des nuits entière sur une même veste pour la réaliser à la perfection. Juste la perfection. Le dimanche 20 janvier, une plaque commémorative en hommage au couturier français a été posée à l’adresse de son lieu de vie et de travail devenu la Fondation Azzedine Alaïa au 18, rue de la Verrerie dans le quatrième arrondissement de Paris. Visite de l’exposition avec l’artiste Christine Barbe (Photographies).