Depuis sa première édition, il y a quatre ans, OFFSCREEN s’est imposée, se démarquant des autres foires par son audace. Son empreinte ? Un style résolument contemporain, avec une sélection minutieuse, des propositions curatoriales in situ et des œuvres d’une qualité exceptionnelle. Après avoir fait vibrer des lieux prestigieux tels que l’Hôtel Salomon de Rothschild et le Grand Garage Haussmann, la manifestation s’installe dans la Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière. Ce lieu emblématique, témoin des interventions artistiques depuis les années 1980, a accueilli des figures telles que Bob Wilson, Bill Viola et Christian Boltanski.
Découvrez l’invitée d’honneur Shigeko Kubota, et laissez-vous séduire par les œuvres de Laurent Lafolie chez Binome, Quentin Lefranc chez Rabouan Moussion, et David Haxton à La Patinoire Royale Bach.
Immanquable, Kameelahr chez Nomegallery, présente « Air Shaft Study I–III », trois installations monumentales inspirées de la composition jazz “Harlem Air Shaft” (1944) de Duke Ellington. Des espaces étroits entre les immeubles de Harlem, Ellington dit : « On entend des disputes, on sent le dîner, on entend des gens faire l’amour. Un puits d’aération est un immense haut-parleur… un puits d’aération contient tous les contrastes. » Pour Rasheed, ce puits d’aération devient une métaphore du langage. Chaque bannière répète une même phrase dont un seul mot change, révélant comment le langage peut amplifier, brouiller ou retenir le sens.