Au cœur du Bal, une lumière nouvelle éclaire des vies souvent laissées dans l’ombre. Pour la première fois en France, trois artistes audacieuses se rencontrent : Donna Gottschalk, Carla Williams et Hélène Giannecchini. Ces femmes, issues de générations différentes, unissent leurs talents pour donner voix à des récits négligés.
Donna Gottschalk, née en 1949 à New York, s’érige en témoin des moments intimes depuis les années 1960. Ses photographies résonnent comme des chants de résistance dans une époque où l’homosexualité était encore un tabou. Son engagement dans les luttes LGBT+ s’exprime à travers chaque image, une ode à la vie et à l’amour.
Hélène Giannecchini, née en 1987 à Paris explore les mémoires queer et les archives des oubliés. Elle exhume des voix perdues, tissant des liens entre passé et présent, dévoilant des histoires que le temps a effacées.
Carla Williams, née en 1965 à Los Angeles, défie les normes dans sa série Tender, et s’attaque à l’absence d’images de femmes noires dans la photographie. À travers des autoportraits intimes, elle révèle la force et la beauté de son identité, un miroir où se reflète la richesse de son expérience.
Ainsi, au Bal, ces artistes s’entrelacent dans un dialogue vibrant, invitant le spectateur à contempler, à ressentir, et à redécouvrir des récits qui méritent d’être entendus.
