Nadine Gandy invite matali crasset au Cap de Carteret.

matali crasset, toujours aussi passionnée et captivante, ne cesse de façonner des espaces uniques à son image. Première invitée par la non moins dynamique galeriste française installée à Bratislava, Nadine Gandy pour le projet COMMON SHELTERS au Cap de Carteret, elle imagine deux plateformes audacieuses pour  « habiter la vue ».

Nadine Gandy, galeriste française formidable défricheuse de talents et complice de la designer qu’elle a présenté dès 2002 à Prague, installée à Bratislava depuis plus de vingt ans, partage : « Le succès public en 2006 de Danubians Dreams à Bratislava m’a inspirée à proposer « COMMON SHELTERS » à des architectes et designers européens. C’est une nouvelle approche, contemporaine et poétique, de l’abri qui offre un espace-temps, une intimité conviviale, que ce soit pour des moments individuels, familiaux ou collectifs. »

matali crasset entame cette nouvelle aventure. Designer de renommée internationale, elle livre son talent à divers domaines comme le mobilier, l’architecture d’intérieur et le design d’espaces publics. Depuis le début de sa carrière, elle privilégie des concepts qui favorisent l’interaction et la convivialité, intégrant des éléments écologiques et durables. Ses collaborations avec de nombreuses marques et institutions ont vu ses créations exposées dans des musées à travers le monde. Son style, riche en formes organiques et en couleurs vives, se concentre sur l’expérience utilisateur.

Sur le promontoire rocheux du Cap de Carteret, la designer élève ainsi, dans la continuité de son travail, Le Double Belvédère : « Une structure qui crée une unité de lieu sur le littoral, un refuge protégé du vent pour se rassembler. Les palettes de bois, fixées en diagonale, forment un toit protecteur. Deux belvédères permettent de contempler la ville de Carteret, l’île de Jersey et la plage d’Hatainville. Ces espaces surélevés offrent une échappatoire au quotidien, une opportunité de se reconnecter avec le paysage. »

Avec ce projet qui respire l’harmonie entre l’homme et la nature,  la designer rend hommage aux arbres dont les palettes ont été fabriquées : « Je suis fière de leur avoir donné une seconde vie. Ce site exceptionnel nécessite une attention particulière. La vie s’y inscrira naturellement. Une échelle permettra d’escalader les palettes. Pourquoi pas y partager des apéritifs ? »

Le projet au Cap se termine début septembre pour s’installer dans le parc de l’ancienne mairie de Carteret. La vision de matali crasset se prolonge au coeur de ce lieu classé d’espace naturel sensible de la Manche.