Née d’un père argentin et d’une mère italienne, Leonor Fini reçoit une éducation cosmopolite au sein du milieu littéraire de Trieste. C’est le départ d’une vie romanesque où se conjuguent amours surréalistes et visions fantasques dans des écritset des peintures aussi érotiques qu’énigma- tiques, des images froides que Cocteau appelle le « réalisme irréel ». Cette exposition, réalisée en partenariat avec le Centre Pompidou à l’occasion du centenaire du surréalisme, dévoile des œuvres exceptionnelles d’une artiste qui aimait mettre en scène “la théâtralité de la vie”.