Dans les années 90, les passionnées de peinture couraient à chaque exposition à la Galerie Liliane & Michel Durand-Dessert puis à partir des années 2000 chez Daniel Templon. On y découvrait la figuration sans concession de Gérard Garouste, de grandes peintures sur tissus, les Indiennes et ses questionnements de l’histoire de l’art. Bientôt sa passion pour La Divine Comédie de Dante l’entraîne dans un nouveau cycle. Puis le voilà épris de la mythologie, la littérature, le récit biblique et les études talmudiques. Gérard Garouste, l’intranquille, ne craint ni les aberrations, ni les déformations, mutilations et recompositions de la figure. Sa peinture questionne sans relâche et bouscule les certitudes, ici, au Centre Pompidou, sous le commissariat de Sophie Duplaix, en 120 tableaux majeurs, sculptures et dessins