Jochen Gerner se consacre à un travail intitulé Lac noir, d’après le film d’horreur de Kack Arnold, s’attachant à une variété toujours plus grande de documents imprimés. L’artiste, fidèle à son approche de l’image effacée et du recouvrement, offre une possibilité de lecture et d’interprétation de cette matière noire. Fidèle à sa pratique de l’observation, il se situe à la fois à l’intérieur et à l’extèrieur des images : simultanément auteur et observateur.« En travaillant pendant plusieurs heures sur une image de départ, précise-t-il, je rentre complètement à l’intérieur de sa construction. Je cherche la faille, l’interstice qui va me permettre de rentrer réellement et autrement dans l’image.