Pendant 5 jours le Carreau du Temple bat au rythme du dessin, de ses performances, de ses talks et de ses rencontres.
Qualité et audace garantis !
Drawing Now est devenu le rendez-vous incontournable du dessin contemporain à Paris. Sous les lumineuses verrières du Carreau du Temple, pendant quatre jours, soixante dix galeries proposent le dessin d’aujourd’hui dans tous ses états. Des classiques feuilles au crayon, fusain, aquarelle jusqu’au dessin performé ! En effet, Christine Phall et sa fille Carine Tissot ont tissé une toile incomparable entre les galeries et les artistes, et savent savamment conjuguer les besoins des galeries à la découverte de la multiplicité du médium du dessin. Dans les allées, plus de 20 000 visiteurs, aussi bien amateurs, collectionneurs français, européens et même américains sont au rendez-vous, et bien sûr les institutions et les musées qui découvrent plus de 300 artistes et pas moins de 2000 oeuvres. Ici les prix peuvent commencer très bas avec quelques centaines d’euros jusqu’à 100 000 euros pour les pièces de Master Now. C’est non seulement la grande qualité des oeuvres et le choix de galeries aussi bien reconnues que prospectives avec des expériences inattendues au niveau (-1) dans les secteur Insight et Process qu’il faut saluer, tout comme les propositions sans fautes réalisé par le comité de sélection de Drawing Now. Bien sûr, le salon, c’est aussi avant tout une dimension humaine rare, la chaleur de l’accueil des galeries, la présence de nombreux artistes toujours prêts à échanger avec les visiteurs.
Pour sa 14è édition, la programmation des expositions s’annonce fantastique avec « Tout un film », en partenariat avec la Cinémathèque française : «Nous désirons ouvrir les horizons du collectionneur et des institutions, donner à voir comment le dessin opère ailleurs, comme avec un story-board dans le cinéma, explique Joana P.R. Neves, directrice artistique de la foire. Il se passe un dialogue constant avec la pratique artistique car les réalisateur et les cinéastes s’imprègnent de l’art. On a emprunté des sources papier, de vraies perles, à la cinémathèque. Par exemple, un dessin de Kurosawa tout comme un film du jeune artiste Mathieu Dufois expliquent beaucoup de choses sur cet échange». Le programme de performances se poursuit également. « C’est du dessin qui existe mais qui n’est pas représenté par les galeries car il n’est pas vendable. C’est à nous, dans le salon, de le faire exister », continue la directrice artistique. Trois artistes interviennent dont Odonchimeg Davaadorj d’origine mongolienne et son incroyable défilé de vêtements où le corps se transforme en animal ou plante.