C’est à Bruxelles. La galerie Nosbaum Reding présente une superbe exposition de jeunes artistes en collaboration avec d’autres galeries internationales. C’est vivant et fort. Et place haut la galerie dans son nouveau territoire. Nous avons rencontré Alex Reding, directeur de la galerie Nosbaum Reding à Luxembourg et fondateur de la Luxembourg Art Week, dans son nouvel espace bruxellois où il présente sa première exposition de groupe. Avec Carlotta Bailly-Borg, Mike Bourscheid, Maen Florin, Emma Hart, Ana Karkar, Monica Mays, Emma Talbot, Sophie Ullrich.
Anne Kerner : Quelle est votre programmation bruxelloise ?
Alex Reding : A Bruxelles, je vais essayé de montrer le programme sur lequel la galerie à construit sa notoriété ces dernières vingt dernières années en passant par les artistes un peu plus reconnus que nous avons présentés depuis 2009. Je pense à Stephan Balkenhol, Damien Deroubaix, Peter Zimmermann, Thomas Arnold, etc.
Le programme de la galerie Bruxelloise est pour le moment encore très influencé par le programme de la galerie luxembourgeoise. Je suis très fidèle aux artistes que je présente. Ce n’est pas uniquement le galeriste qui a des attentes en vers les artistes, eux aussi ont une forte attente envers moi pour venir profiter de ce nouvel environnement, de ces nouveaux espaces que je trouve formidables. La situation est belle ici, rue de la concorde, donc je dois leur donner la priorité sur l’agenda. Mais, par exemple, avec cette exposition de groupe, nous cherchons à nous positionner aussi envers de jeunes artistes. Nous y verrons plus clair d’ici un an.
A.K. : Après les solo shows de Damien Deroubaix et Peter Zimmermann, vous présentez votre première exposition de groupe à Bruxelles ?
A.R. : L’exposition que nous proposons ici à eu un antécédant dans une exposition de groupe au Luxembourg. Nous nous sommes arrêtés sur un titre, Fundamental occurrences, qui illustre ces moments de rencontres fondamentales qui éveillent des moments proches de notre profonde sensibilité, de notre « âme », si on veut le dire d’une manière un peu romantique. C’est ce qui nous a arrêté dans notre choix.
Nous parlons de moments fluides, de rencontres avec l’extérieur, l’intérieur. Des échanges assez poétiques ou référencés comme des espaces de rêves, de fragments associés. Des instants qui ressemblent à un matin où, en se réveillant, on partage des moments de tendresse, des moments de frayeurs, des petits éléments qui constituent en fait quelque part notre réalité quotidienne et qui est rarement transmis puisque la rationalité n’y trouve pas sa place.