Le Brussels Gallery Weekend fête ses quinze ans ! Pendant 4 jours, 47 galeries, 125 artistes, 14 œuvres monumentales exposées dans un même lieu, 12 jeunes talents mis en lumière et 12 projets off ! Soit un bouillonnement incontournable d’expositions, de performances et d’installations au cœur de la capitale européenne !
Organisé chaque année sans faute depuis 2008, le Brussels Gallery Weekend est le deuxième plus ancien événement de ce type, le premier étant le Gallery Weekend à Berlin. Aujourd’hui, quinze ans après son lancement, le festival bruxellois est toujours en tête du peloton.
Comme le raconte Albert Baronian, galeriste depuis 50 ans à Bruxelles en 2023 : “Il y a quinze ans, j’étais dans les premiers participants du Brussels Gallery Weekend. Nous étions dix galeries à l’époque et aujourd’hui nous sommes plus de cinquante participants. Cela démontre plus que jamais l’importance de Bruxelles comme ville pilote dans le secteur de l’art contemporain et le rôle déterminant que jouent les galeries dans le rayonnement de notre capitale.”
« Par sa position centrale et la vitalité de sa scène locale, Bruxelles occupe une place de choix dans le monde de l’art contemporain et nous cherchons à favoriser son rayonnement, dans un esprit de partage » explique Sybille du Roy de Blicquy, directrice de Brussels Gallery Weekend. « Nous pilotons par exemple le projet Art Across Europe, qui crée des liens entre les scènes artistiques européennes, en partenariat avec des villes comme Zurich, Cologne, Düsseldorf, Madrid et Milan ».
Almine Rech, dont la galerie a ouvert à Bruxelles il y a quinze ans, témoigne : “Depuis l’ouverture de notre galerie, j’ai eu la chance de découvrir la passion des Belges pour l’art contemporain et notamment pour les artistes émergents. C’était toujours un plaisir de voir que la scène Belge soutient les artistes qui ne sont pas encore confirmés mais également ceux qui le sont et la manière constante et fidèle avec laquelle ils construisent leur collection. C’est très important pour nous de participer au BGW depuis sa création car beaucoup de collectionneurs viennent de partout en Belgique mais aussi des pays limitrophes et attirent des collectionneurs d’Angleterre et des Etats-Unis. Nous avons participé depuis le début avec succès à ce weekend qui ouvre la saison. »
Cette année, le Gallery Weekend installera son quartier général au centre de Bruxelles, dans l’ancienne imprimerie de la Banque nationale de Belgique. Un bâtiment moderniste de plus de 20.000 mètres carrés, construit en 1950 et récemment acquis en vue de son re-développement par 3D Real Estate et Burco Europe. Mis à disposition de façon temporaire, cet espace emblématique accueillera des conférences, un bar Duvel, des bars Lillet et Ceder, et de nombreux projets et performances, dont les expositions « Generation Brussels et « Sculpture Factory ». Soutenue par Art Brussels, cette dernière réunira une sélection inédite d’œuvres de large format proposées par les galeries participantes dont Arcade, Baronian, Nosbaum Reding, Templon, Dys, Michel Rein, Irène Laub…
Lancé il y a cinq ans, avec sa première édition organisée par Louis-Philippe Van Eeckhoutte, « Generation Brussels » est devenu un élément essentiel du programme Brussels Gallery Weekend. Le commissaire de l’exposition explique : « Je suis fier de voir comment l’initiative que nous avons lancée en 2018 a marqué le calendrier artistique bruxellois, dans le cadre du Brussels Gallery Weekend.L’exposition a comblé une lacune importante dans le paysage et c’est un plaisir de voir Generation Brussels servir de tremplin à de nombreux artistes pour lancer leur carrière. »
Pour la 5ème année consécutive, l’exposition « Generation Brussels » mettra en lumière un éventail d’artistes vivant et travaillant à Bruxelles. Douze étudiants en école d’art, jeunes diplômés, artistes en herbe ou plus expérimentés dont les œuvres explorent la thématique du care. «Dans un monde en prise à des flux visibles et invisibles – tantôt contraignants, tantôt porteurs de hasards heureux -, la main qui donne, soigne ou répare, la parole qui apaise ou l’oreille qui écoute, la nature recomposée ou mystifiée, ainsi que l’espace réceptacle de signes infimes de mutation, font advenir des démarches surprenantes » explique Maud Salembier, historienne de l’art et curatrice de l’exposition. Le dimanche soir, l’un de ces artistes recevra le Prix Centre/Komett, première édition d’un prix issu d’une collaboration entre le Centre Wallonie-Bruxelles/Paris et l’association KOMMET basée à Lyon. Avec Anaïs Chabeur, Silja Hubert, Charlotte Lavandier, Veerle Melis, Maya de Mondragon, Collectif Muesli, Shen Özdemir, Jacques di Piazza, Diwana Schrauwen, Marion Séhier, Spa for spirits, Mary Szydlowska.