Dans le Marais, rue de la Verrerie, un rendez-vous haute couture incontournable attend les amoureux de l’élégance. Les murs de l’Association Azzedine Alaïa, juste à côté de la librairie, son café, et la somptueuse boutique, accueillent un dialogue époustouflant entre Azzedine Alaia et Christobal Balanciaga. Un échange rare et magique entre les deux immenses couturiers qui se retrouvent non seulement grâce à un souhait d’Hubert de Givenchy mais aussi pour une histoire toute particulière. Celle d’une jeune créateur tunisien qui sauva en 1968, au décès de Balenciaga, le stock de tissus et de vêtements du couturier espagnol à l’appel de Mademoiselle Renée, l’ancienne directrice de la Maison. Ce moment de grâce dévoile une même recherche de la couture invisible, du même noir somptueux, des mêmes volants dramatiques. Hermétiques aux tendances et à la médiatisation, obstinés, seuls, de jour comme de nuit, à la recherche du dépassement de la technique, ces stars de la perfection livrent une communauté d’esprit et de création inimaginable et unique dans l’histoire de la mode.