La photographie va s’installer à Deauville avec le Festival Planche(s) Contact. La plage est le fil rouge de l’édition 2017 et de ses expositions. Agnès b. a été inspirée par sa palette de couleurs et de nuances. Claude Nori et Vasantha Yogananthan ont rencontré ceux qui l’ont adoptée comme espace de loisirs. Peter Lindbergh la photographie depuis trente ans.
C’est pour lui un décor et un espace aux multiples lumières. Pas très loin, Françoise Huguier est allée à la rencontre de ceux qui habitent dans les logements sociaux de Deauville. Certains travaillent sur le front de mer toute l’année, d’autres en été. On découvrira aussi les « laisses de mer », ces objets que dépose la mer sur le sable. Au total, quatorze expositions seront à découvrir dès le 21 octobre. En complément de ces expositions, Planche(s) Contact accueillera aussi quinze autres projets photographiques dans son volet du OFF et un concours ouvert à tous – la 25e heure – qui se déroule lors du week-end de vernissage des expositions.
CARTE BLANCHE À AGNÈS B., DIRECTRICE ARTISTIQUE ASSOCIÉE, À LA CHATONNIÈRE.
Planche(s) Contact invite pour la première fois une personnalité culturelle qui aime et pratique la photographie en parallèle de sa propre carrière. Agnès b. exposera ses photographies de Deauville à la Chatonnière : Elle a aussi invité et parrainé deux talents de la photographie, Céline Villégas et Emma Charrin.
RÉTROSPECTIVE PETER LINDBERGH. SUR LA PLAGE DE DEAUVILLE
C’est en 1980 que Peter Lindbergh réalise son premier reportage de mode à Deauville pour Vogue Italie. Pour la première fois, il expose une sélection de ces photographies en plein air. Vingt-deux seront présentées dans une installation monumentale, sur les lieux même où elles ont été réalisées. Un témoignage de la rencontre forte entre un lieu et un artiste.
FRANÇOISE HUGUIER. AU POINT DE VUE POUR UNE IMMERSION DANS LES LOGEMENTS SOCIAUX DE DEAUVILLE
L’approche intimiste de Françoise Huguier l’inscrit dans une photographie documentaire et sociologique, tournée vers l’autre. Françoise Huguier est allée à la rencontre des familles les plus modestes de Deauville, où 32 % des logements permanents sont des logements sociaux.
CLAUDE NORI ET SA DOLCE VITA. SUR LA PROMENADE LUCIEN BARRIÈRE
Photographe amoureux, Claude Nori a arpenté la plage et les hôtels de Deauville. Ses représentations estivales alternent rêveries et oisiveté, et nous murmurent les notes de la dolce vita, douce parenthèse estivale. Les regards et les sourires racontent les bonheurs
LYNDA LAIRD. AU POINT DE VUE. Lauréate du Prix Fondation Louis Roederer 2016, Linda Laird reprend à Deauville une démarche historique. Travaillant à partir d’un journal tenu par une habitante de la ville durant l’occupation, elle est partie à la recherche des empreintes immatérielles de la seconde guerre mondiale qui subsistent dans notre environnement.
EXPOSITION ANNA VIVANTE. PAR MARTINE TINA DASSAULT, À LA VILLA ROXELANE
Laisses de mer est un projet photographique qui recense un état des lieux. Mot à mot ce que laisse la mer, trouvailles – trésors et misères – naturelles et anthropiques. Les images, comme une nouvelle archéologie de la mer, ne sont pas retouchées. Elles se veulent traces.