La galerie Louis Gendre monte en gamme avec des artistes hors pairs comme David Nash, David Hockney, Aki Kuroda ou Anne Ferrer. Une explosion « botanique » à couper le souffle.
Sur les murs et les cimaises, deux anglais d’abord. David Nash, minimaliste historique caressant le Land Art, utilisant les techniques traditionnelles pour diriger la croissance des arbres et toujours mieux travailler « avec » le bois et la nature, puis le célèbre David Hockney, retourné sur les sites champêtres de son enfance, intégrant dans ses paysages d’une palette éblouissante, la complexité spatiale de ses recherches. Plus loin, le japonais Aki Kuroda propose pour le troisième millénaire son « Cosmogarden ». Un jardin extraordinaire, un maelström entre microcosme et macrocosme, où se mêle encore passé, présent et futur, d’où s’échappe ici quelques fleurs. Si Anne Ferrer imagine des végétaux tentaculaires et sensuels, d’un exceptionnel ravissement coloré, ses aquarelles prennent tout à coup vie en trois dimensions pour se déployer dans les airs en d’époustouflantes sculptures en tissu, Anne Brégeaut, dans ses découpages, donne à voir des sortes de contes « psychédéliques » pour mieux révéler « la fragilité des choses ». A leur côté, Anne-Marie Rognon offre toujours ses rêves heureux de mer et de soleil sous forme de peinture ou de collage qui réchauffent immédiatement le coeur. Ailleurs, Hervé Brehier dessine sur des feuilles d’écolier et place en leur centre le squelette d’arbres qui frôlent d’autres ossatures esquissées par petites touches d’encre par Jean-Christophe De Clerq. Et Blaise Drumond expérimente encore avec délicatesse, architecture et nature, dans une sobre composition, alors que Natacha Giltsoff offre une riche et foisonnante nature morte. Enfin, Marcin Sobolev, Louis Verret et Reyko Yamamoto livrent au regard définitivement ébloui, des feuilles peintes sur un vase, un brin de lavande et des gerbes opulentes.